Que signifie le mot « Niddah

Le terme niddah, tel qu’il est défini dans la Torah, fait référence à la menstruation. La Torah décrit par ailleurs d’autres situations similaires, comme par exemple celui du flux ressemblant aux règles mais survenant à un moment inattendu du cycle mensuel ou bien s’étendant sur une période de plus de sept jours (zavah), et également le cas de l’accouchée (yoledet). Toutefois, de nos jours, il n’y a presque plus aucune distinction halakhique concrète entre les différents statuts de niddah, zavah et yoledet. L’usage s’est donc répandu d’utiliser le terme niddah de manière globale pour les trois cas, et c’est la pratique que nous suivrons également dans la suite de ce cours.

Concrètement, une femme devient niddah dès l’instant où du sang quitte le col de l’utérus pour entrer dans le vagin, donc avant même qu’il ne quitte physiquement son corps. Elle garde par la suite ce statut jusqu’à ce qu’elle ait compté sept jours propres et se soit immergée dans un mikvé. Durant la période de niddah, les conjoints sont interdits de tout contact physique.

Un saignement vaginal dû à une coupure, à une abrasion ou à tout autre traumatisme est appelé « Dam Makkah », et il ne rend pas niddah. Nous détaillerons ce sujet dans une prochaine leçon portant sur le concept de Dam Makkah.

La reproduction du contenu de ce cours pour tout autre usage que personnel est interdit tant par la loi Juive que la loi civile.

Copyright © 2008 Deena Zimmerman et Ilana Sober Elzufon. Tous droits réservés.