Toute l’unité en quelques mots….

Ceci est un résumé concis des points couverts dans cette unité. Plus de détails et d’explications sont disponibles dans les leçons. Comme toujours, il est possible de prendre contact avec nous si un point ou un autre n’était pas entièrement clair.

La procédure à suivre pour devenir tehorah inclut :

  • Le hefsek taharah
  • Le mokh dakhouk
  • Les chiv’ah neki’im
  • L’immersion dans le mikveh

Le hefsek taharah est une vérification interne permettant d’établir que le saignement s’est tari.

Le hefsek taharah peut être tenté, au plut tôt, le cinquième jour depuis le début de la période de niddah (pour les ashkénazes) ou le quatrième jour (pour certains séfarades). Idéalement, le hefsek doit être effectué vers la fin de l’après-midi, avant le coucher du soleil. L’aire génitale doit être lavée au préalable afin de retirer tout reste de sang, après quoi il faut mettre des sous-vêtements blancs.

Le hefsek taharah est effectué comme toute autre bedikah (vérification interne). Un tissu de bedikah propre, examiné au préalable, est enroulé autour d’un doigt et inséré dans le vagin, en le tournant délicatement afin qu’il entre dans tous les recoins et crevasses. Après ceci, le tissu est ôté et inspecté.

Après le hefsek taharah, juste avant le coucher du soleil, un nouveau tissu de bedikah est inséré dans le vagin et laissé en place jusqu’après la nuit afin de confirmer que le saignement n’a pas recommencé. Ceci est appelé le mokh dakhouk.

Le compte des chiv’ah neki’im (sept jours propres) commence le lendemain du hefsek taharah. Durant les chiv’ah neki’im, la femme vérifie soigneusement qu’elle ne saigne plus. A cette fin, elle effectue deux bedikot quotidiennes, la première le matin et la deuxième l’après-midi. Des sous-vêtements blancs sont également portés afin de vérifier l’absence de taches.

Si le saignement reprend durant les chiv’ah neki’im, un nouveau hefsek taharah doit être effectué et une nouvelle semaine de chiv’ah neki’im est à compter. Il n’est plus nécessaire d’attendre le minimum des quatre ou cinq jours.

La majorité des bedikot peuvent être évaluées sans problèmes. Si la muqueuse est transparente, blanche ou jaune pâle, la bedikah est réussie. Une muqueuse rouge indique en général que le bedikah n’est pas bonne, mais il est recommandé de poser une question s’il y a un doute concernant la source du sang. Une muqueuse de couleur brune (même brun rougeâtre), rose, dorée, orange ou noire est à faire évaluer par un rabbin. Il n’y a pas de taille minimale pour une tache sur une bedikah.

Une fois les chiv’ah neki’im complétés, la femme peut s’immerger dans le mikveh. La nuit de l’immersion est une semaine après le hefsek taharah. Ainsi, si le hefsek taharah a été effectué lundi après-midi, mardi sera le premier jour des chiv’ah neki’im et le mikveh aura lieu le lundi suivant, à la nuit.

Dans tout cas où des difficultés se présentent avec l’une des parties de ce procédé, il est important de poser une question. Une solution peut souvent être trouvée.

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Copyright © 2008 Deena Zimmerman et Ilana Sober Elzufon. Tous droits réservés.