Comment évaluer les bedikot

Ainsi que nous l’avons vu, la présence de sang sur un tissu de bedikah invalide le compte des chiv’ah neki’im et oblige à en recommencer un nouveau. Dans cette leçon, nous traiterons de l’évaluation des bedikot.

Après avoir effectué une bedikah, le tissu est observé dans des conditions de luminosité normales. Si la muqueuse présente sur le tissu est transparente, blanche, jaune ou ocre clair sans teinte rougeâtre, ceci signifie qu’il n’y a pas de saignement. Cette bedikah est donc réussie et le tissu peut être jeté.
Si la couleur est rougeâtre, orange, dorée, jaune vif, rose ou noir, une question doit être posée s’agissant de cette bedikah. Nous traiterons de ceci en détails dans la leçon « Poser une question ».

Une tache rouge vif indique en général qu’il y a du sang. La bedikah est donc manquée et il faudra faire un nouveau hefsek taharah une fois ce saignement tari. En cas de doute, même infime, quant à savoir si ce saignement est d’origine utérine ou plutôt du sang provenant d’une blessure interne (dam makkah), ou si ce n’est pas du sang du tout (mais par exemple une fibre attachée au tissu de bedikah) une question devra être posée. Il est aussi toujours bon de poser une question dans un cas où la tache rouge aurait une forme étrange, comme dans le cas d’une ligne parfaitement droite.

Il est important de se rappeler qu’une tache sur un tissu de bedikah ne peut profiter des dérogations accordées aux ketamim (taches externes). En effet, le fait même d’avoir effectué une bedikah a pu masquer une hargachah, et il est donc plus difficile d’attribuer une tache trouvée dans le canal vaginal à une source autre qu’un saignement utérin. Ainsi, même si la quantité de sang trouvée sur un tissu de bedikah durant les chiv’ah neki’im est extrêmement petite, il faudra refaire un hefsek taharah et recommencer le compte depuis le début.

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