L’étiquette au mikveh

L’étiquette à suivre au mikveh varie selon les communautés. Les grandes lignes ci-dessous sont néanmoins applicables dans la plupart des situations :

Il est toujours bon d’appeler à l’avance avant d’aller dans un nouveau mikveh afin de vérifier les horaires, les affaires à amener et les frais.

Bien que l’immersion doive prendre place après la nuit, la plupart des mikvaot ouvrent déjà un peu avant le coucher du soleil, pour celles qui veulent y faire leurs préparatifs. Il est important de vérifier les heures d’ouverture et de fermeture du mikveh à l’avance. Si nécessaire, il est en général possible d’appeler en avance afin de pouvoir arranger une immersion après l’heure officielle de fermeture.

Il est en général possible de venir dans les grands mikvaot sans prendre de rendez-vous au préalable, mais celui-ci reste le plus souvent nécessaire dans des communautés plus petites. Certains mikvaot requièrent qu’un rendez-vous soit pris pour une immersion le Chabbat ou les Fêtes.

Si le mikveh dessert une grande communauté, il est possible qu’il y ait une certaine attente avant qu’une salle de préparation ne se libère. Certaines femmes aiment parler ensemble pendant l’attente, d’autres préfèrent rester à l’écart. Il n’est pas nécessaire de se sentir embarrassée si l’on rencontre une connaissance au mikveh, mais il ne faut pas assumer que cette personne voudra bavarder. Dans les cas où une discussion a lieu ou si un téléphone portable est utilisé, il est de bon ton de garder le volume assez bas.

Les mikvaot demandent des frais de participation afin de couvrir les coûts. Dans le cas d’une immersion les veilles de Chabbat ou de Yom Tov, il faudra faire les arrangements nécessaires afin de régler ces frais avant ou après le Chabat ou la fête.

Chaque mikveh a sa propre routine concernant le nettoyage de la salle de préparation. Certains préfèrent que toutes les affaires soient laissées en l’état afin que la femme de ménage puisse entrer rapidement et nettoyer. D’autres demandent qu’un minimum de rangement soit fait, ou que les serviettes soient placées dans un panier. D’autres encore n’ont pas de femme de ménage sur place et attendent des utilisatrices un rôle plus actif.

Il est de règle de ne pas montrer publiquement quvand l’on va au mikveh. Il est permis d’inventer un alibi pour dissimuler où l’on va, même si l’histoire n’est pas vraie. Pour autant, il ne faut pas oublier un peu de bon sens. Il est parfois nécessaire d’informer une personne de la vérité (ou de la laisser deviner…) afin de pouvoir faire les arrangements indispensables.

Il est également important de respecter la vie privée des autres femmes allant au mikveh. Ainsi, il ne faut pas fixer de rendez-vous avec son mari juste à la sortie du mikveh, où il pourrait voir d’autres femmes ou leurs maris, ni révéler les noms des personnes rencontrées au mikveh.

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Copyright © 2008 Deena Zimmerman et Ilana Sober Elzufon. Tous droits réservés.