La chambre à coucher

Durant la période de niddah, les conjoints ne peuvent pas s’allonger sur un même lit, même s’ils sont complètement habillés ; ils doivent utiliser des édredons séparés et ne pas se toucher. Pour le coucher, il existe plusieurs solutions répondant aux exigences de la halakha. De nombreux couples ont deux lits, qui sont mis côte à côte lorsque la femme est tehorah et séparés durant la période de niddah. Si la chambre à coucher est assez spacieuse, un des lits (ou les deux) peut être plus grand que la moyenne, voire être un lit double, et donc être utilisé comme lit conjugal lorsque la femme est tehorah. S’il y a moins de place disponible, il est parfois tout de même possible de réussir à caser un grand lit avec un lit d’appoint, ou bien un canapé-lit, pour la période de niddah.

Il y a différentes opinions concernant la distance minimale qui doit être maintenue entre les deux lits. Selon l’opinion la plus clémente, il suffit que les lits ne se touchent pas. Une autre opinion requiert que les couvertures ne puissent se toucher. L’opinion la plus stricte exige qu’ils soient à une distance correspondant à la longueur d’un bras.

Il y a également des différences, selon que l’on soit homme ou femme, pour s’asseoir et s’allonger sur le lit de son conjoint. En effet, les rabbins ont estimé que le mari présente plus de risques que la femme de trouver un tel comportement suggestif ou provoquant.

Un mari ne peut s’asseoir sur le lit de sa femme en sa présence lorsqu’elle est niddah. Il peut s’asseoir sur son lit en son absence, mais il ne peut pas s’allonger sur son lit pendant cette période. Selon certaines autorités, plus strictes, il est toujours interdit pour un homme de s’asseoir sur le lit de sa femme niddah.
Une femme peut s’asseoir sur le lit de son mari lorsqu’il est dans la chambre, mais ne peut s’y allonger. S’il n’est pas présent, elle peut s’asseoir et s’allonger sur le lit de son mari.

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