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Déraciner une vesset kavoua Prenons l’exemple d’une femme qui a une vesset kavoua, mais qui, lors d’un mois spécifique, a ses règles un autre jour. Que doit-elle faire ? Le mois suivant elle continuera à observer sa vesset kavoua. Elle observera de plus le yom ha’hodech et la haflagah qui seront déterminés par les dernières règles, mais n’observera pas l’onah beinonit. A titre d’exemple, si la femme a une vesset kavoua le 15 Nissan mais qu’elle n’a ses règles que le 18 Nissan, les dates qu’elle observera en Iyar seront :
eci résulte de l’intervalle entre les deux cycles précédents qui ont débuté le 15 Adar et le 18 Nissan, soit 33 jours. Adar
Nissan
Iyar
Pourquoi la femme doit-elle observer le yom ha’hodech et la haflagah mais pas l’onah beinonit ? Puisque la femme a déjà établi son propre schéma, il n’y a pas de raison de supposer qu’elle est comme « la femme normale » et donc il n’est pas nécessaire de respecter l’onah beinonit. D’un autre côté, il semblerait que le schéma de cette femme soit en train de changer et qu’elle va établir une nouvelle vesset kavoua – soit pour le jour du mois ou pour l’intervalle. C’est pour cette raison qu’il lui faut anticiper le yom ha’hodech et la haflagah. Si la date de la vesset kavoua passe par trois fois consécutives sans qu’il y ait de saignement, la vesset kavoua est « déracinée » et il n’est plus nécessaire de l’observer. A partir de ce moment, la femme a une vesset ché’eino kavoua et doit donc anticiper le yom ha’hodech, la haflagah et l’onah beinonit. (Même après qu’une vesset kavoua ait été déracinée, il arrive, dans des cas rares, qu’elle soit rétablie. Nous discuterons de ces halakhot dans la section des «Règles Insolites»). La reproduction du contenu de ce cours pour tout autre usage que personnel est interdit tant par la loi Juive que la loi civile.
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