Niddah

Taches

Taches (Ketamim)

Eventuelle hargachah

Papier toilette et serviettes hygiéniques

Préoccupations concernant les Assouplissements



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Nous avons vu qu’une tache de taille inférieure à un griss, ou trouvée sur un sous-vêtement de couleur, ne rend pas une femme niddah.

Pourtant, les femmes ont parfois du mal à ignorer de telles taches. Elles ont l’impression de « tricher» en s’appuyant sur les sous-vêtements de couleur ou sur des considérations quant à la taille de la tache, alors qu’il est évident à leurs yeux qu’elles sont en train d’avoir de légers saignements.

Par conséquent, il est important de se rappeler que selon la loi thoranique , les taches en elles-mêmes ne rendent pas niddah. Ce sont nos Sages qui ont décrété que la découverte d’une tache peut rendre une femme niddah, mais ils ont eux-mêmes explicitement exempté de ce décret les taches plus petites qu’un griss ou celles sur une surface colorée. Ainsi, il est entièrement légitime d’ignorer les taches ne remplissant pas les critères requis pour un ketem.

Ceci dit, il y a tout de même quelques précautions qu’il est bon de prendre.

Premièrement, dans le cas où une femme constate des taches ne remplissant pas les critères des ketamim (et donc ne la rendant pas niddah), il est tout de même conseillé qu’elle évite d’avoir des rapports sexuels pour une période de 24 heures environ. Ceci n’est pas requis par la halakhah pure et ne signifie pas qu’elle se considère comme niddah. Mais c’est une précaution qui permet de prendre le temps d’évaluer la situation et de confirmer que ces taches ne sont pas un signe précurseur d’un flux sanguin. De plus, si les époux avaient un rapport sexuel et que des taches étaient trouvées immédiatement après, ces taches seraient assujetties aux lois concernant une possible hargachah, lesquelles sont beaucoup plus strictes.

Deuxièmement, dans tout cas de doute quant à l’application des critères énumérés ci-dessus, il ne faut jamais hésiter à consulter un rabbin, une yoetzet halakha ou une formatrice de kallot. Ces personnes pourront indiquer les mesures à prendre ou rassurer, selon le cas.

Troisièmement, les raisons pour lesquelles des saignements surviennent en-dehors des règles peuvent être mineures ou sérieuses. Il est donc toujours bon de faire part de ces saignements à votre médecin, surtout si ces saignements se reproduisent plus d’une fois ou que vous êtes enceinte.

Il est important de rappeler ici que tous ces assouplissements ne sont pas en vigueur lorsqu’il y a un véritable flux de sang ou si une hargachah a été ressentie. Dans ces cas, une femme devient niddah même si elle utilise des protège-slips noirs, porte des sous-vêtements de couleur ou ne regarde pas le papier toilette.

Quelle est la différence entre un « flux véritable » et des « taches » ? Il n’existe pas de définition halakhique précise qui distingue clairement ces deux notions. En pratique, il est pourtant assez simple de savoir si une femme constate de simple taches ou un véritable flux sanguin. Si une femme ne ressent pas le besoin d’utiliser une serviette hygiénique, ou ne le fait que pour protéger ses sous-vêtements des taches de sang, ce sont probablement des taches. Si le saignement est tel que cette femme a besoin d’utiliser des serviettes hygiéniques pour se sentir protégée, c’est certainement un flux sanguin. Dans le cas où elle voit le sang quitter son corps, il sera de nouveau question d’un flux.

Dans le cas où il y a un doute quant à la nature du sang (taches ou flux), il faudra poser une question halakhique. En attendant que son statut soit clarifié, la femme se comportera comme si elle était niddah, sans pour autant dire qu’elle est niddah.

La reproduction du contenu de ce cours pour tout autre usage que personnel est interdit tant par la loi Juive que la loi civile.

Copyright © 2008 Deena Zimmerman et Ilana Sober Elzufon. Tous droits réservés.

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