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Le fait de se toucher, même de manière anodine, peut créer le désir d’un contact physique plus poussé. Par conséquent, un mari et sa femme ne peuvent se toucher lorsque la femme est niddah. Ceci est valable même si le contact se fait à travers un tissu ou une étoffe (il est ainsi interdit d’enlever la neige qui est sur le manteau de son conjoint tant qu’il/elle porte son manteau, par exemple).

Il existe d’autres interdits pour éviter de risquer le moindre contact. Il est ainsi interdit de passer un objet de la main à la main. Cette loi ne s’applique pas seulement aux petits objets, tels que des clés ou des pièces de monnaie, mais également aux objets plus larges. L’un des conjoints doit donc placer sur une surface l’objet à transférer, ou bien le faire tomber stratégiquement, afin que l’autre conjoint puisse alors prendre cet objet dans sa main. Il est également possible d’utiliser une tierce personne qui servira d’intermédiaire.

Les ashkénazes ne permettent pas de lancer un objet d’un conjoint à l’autre de façon directe. Lancer quelque chose sur une trajectoire (comme pour le volley-ball) ou le faire rebondir (comme pour le ping-pong ou le squash) est toutefois permis. Les séfarades permettent de lancer de l’un à l’autre, même directement.
Il y a des exceptions à cette loi. Si un grand objet, tel qu’une poussette, doit être porté par deux personnes et que les deux conjoints sont les seules personnes disponibles, ils peuvent porter cet objet ensemble. L’objet doit dans ce cas être placé entre les deux conjoints, afin qu’il n’y ait aucune possibilité qu’ils puissent se toucher, même accidentellement.

Les bébés et enfants assez grands pour passer de leur plein gré d’un parent à l’autre peuvent être passés directement, tant qu’il est pris soin de ne pas se toucher. Les nourrissons ne devraient pas être transférés directement, mais doivent être placés sur un siège, dans une poussette etc., ou être passés d’abord à une tierce personne. Si ceci ne peut être fait en toute sécurité, il est permis de passer le bébé de l’un à l’autre directement, en prenant soin de ne pas se toucher. Il est permis au mari de placer le bébé sur le lit de sa femme lorsqu’elle y est allongée, et vice-versa.

Selon la coutume ashkénaze, il est interdit de s’asseoir sur le même siège si celui-ci peut bouger (comme une balançoire par exemple), ou si le poids d’une personne sera senti par l’autre (comme dans le cas d’un canapé mou), à moins qu’il n’y ait un objet ou une autre personne entre les deux conjoints. De nombreuses autorités séfarades sont moins strictes sur ce sujet, et permettent que le couple soit assis ensemble, s’il est possible de ne pas se toucher.

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Copyright © 2008 Deena Zimmerman et Ilana Sober Elzufon. Tous droits réservés.

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