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Qu’est-ce que la pureté familiale?

Les lois de pureté familiale sont le cadre mis en place par la Torah pour la vie familiale juive. En quelques mots, une femme acquiert le statut halakhique de niddah suite à un saignement de source utérine (lequel est en général, mais pas toujours, dû à ses règles). Son mari et elle-même sont interdits de tout contact physique jusqu’au moment où le saignement s’arrête, puis la femme fait un hefsek taharah, compte sept jours propres et se trempe dans un mikvé. Après le mikvé, la vie intime du couple reprend son cours.

Kedoucha.

Kedochim tihiyou : vous serez saints (Lévitique 19:2).

Il existe différentes approches philosophiques traditionnelles pour appréhender la raison des lois de la pureté familiale. Selon l’une de ces approches, cette mitsvah fait partie d’un cadre bien plus vaste ; en effet, de manière générale, les mitsvot transforment et élèvent chaque élément de notre vie. Ainsi, nous nous maintenons grâce à la nourriture que nous mangeons, mais nous évitons de manger toute nourriture qui n’est pas cachère. De la même manière, nous travaillons et transformons le monde dans lequel nous vivons, mais toutefois nous nous reposons le Chabbat. Nous cultivons également la terre et récoltons sa production, sauf durant l’année Sabbatique en Israël, au cours de laquelle nous ne touchons pas à la récolte. Et finalement, nous nous marions et menons une vie conjugale, mais dans le cadre cyclique de la pureté familiale, nous respectons des périodes d’abstinence. Le Judaïsme nous enjoint ainsi de participer pleinement au monde qui nous entoure, mais également de savoir sanctifier nos vies en respectant les limitations posées par la Torah.

En pratique

Les lois de la pureté familiale se révèlent souvent être pleines de sens et gratifiantes. De nombreuses femmes chérissent l’expérience que représente l’immersion dans le mikvé. Le cycle abstention – union oblige à rehausser le mariage vers une dimension qui dépasse le seul côté physique, ainsi qu’à entretenir d’une autre manière les relations émotionnelles, intellectuelles et spirituelles au sein du mariage.

Ces halakhot exigent des êtres humains une maîtrise sur des sentiments intenses d’amour et d’attraction, sentiments qui sont pourtant tout naturels et positifs. Ceci n’est pas toujours une mince affaire. Comme tous les autres couples qui respectent cette mitsva et ses lois, vous avez certainement déjà eu à traverser des moments parfois difficiles. Encouragement mutuel, confiance et soutien réciproques sont essentiels pour réussir à maintenir un engagement sans failles envers la halakha. L’expérience acquise en traversant à deux des périodes difficiles, ainsi que le sentiment de réussite qui en résulte, peut vous rapprocher en tant que couple.

N’ayez pas peur de demander de l’aide. Si certains aspects de la halakha vous semblent trop difficiles à respecter, parlez-en avec votre rabbin, votre formatrice de kallot ou avec une yoetzet halakha (via ce cours, notre Centre d'Appel ou le site internet des yoatzot halakha). Tous ces gens peuvent vous donner du soutien, des encouragements, et dans de nombreux cas, suggérer des solutions dont vous ignoriez l’existence.

La reproduction du contenu de ce cours pour tout autre usage que personnel est interdit tant par la loi Juive que la loi civile.

Copyright © 2008 Deena Zimmerman et Ilana Sober Elzufon. Tous droits réservés.

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