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Pourquoi poser une question à un rabbin ?

Comment poser une question à un rabbin ?

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Comment évaluer une couleur trouvée sur un tissu de bedikah ou sur un vêtement taché ? Pour certaines couleurs, il est simple de trancher: ce qui est transparent, blanc, jaune et ocre clair (sans nuances de rouge) est acceptable. Par contre, le rouge vif ne l’est certainement pas. Mais pour certaines couleurs, comme le brun, le rose, le doré, l’orange et le noir, il est nécessaire qu’un rabbin soit consulté afin de déterminer leur statut.

Malheureusement, lorsqu’une femme évite de poser ces questions, et qu’elle essaye d’évaluer ces couleurs selon son propre jugement et sans avoir reçu de formation en la matière, elle risque de fauter en étant trop laxiste ou au contraire trop stricte.

Dans le cas où il y a un excès de laxisme, une femme peut aller au mikveh avant d’avoir correctement complété ses sept jours propres. Une telle immersion n’a aucune validité, et en conséquence la femme et son mari transgressent un sérieux interdit de la Torah en reprenant leurs relations conjugales.

Etre extrêmement stricte a pour conséquence de repousser le mikveh, et ainsi de prolonger la période pendant laquelle la femme est séparée physiquement de son mari. S’immerger dans le mikveh dès que possible est une mitzvah et une femme ne doit pas repousser ceci sans raison, même pour un jour ou deux. Ceci est particulièrement vrai dans le cas où la femme est sujette à un flux long, à des taches ou si le couple essaye de concevoir un enfant. Quelques moments désagréables à subir lors de la consultation avec un rabbin peuvent parfois éviter des mois (voire des années) de souffrance et de tension maritale inutiles.

De nombreuses femmes trouvent que le plus dur est d’arriver à poser la première question. Une fois ce moment initial passé, il est plus aisé de s’adresser à un rabbin, sachant à quoi s’attendre.

Il est important d’être conscient que les rabbins qui évaluent ces tissus sont des professionnels qui ont complété des années de formation spécialisée. Ils ont examiné des centaines de taches avant même d’avoir commencé leurs activités de répondeur indépendant. Lorsqu’ils examinent un tissu de bedikah ou un sous-vêtement, la seule chose qui les intéresse est de déterminer la halakhah. Le niveau de formation d’un rabbin et son détachement professionnel est comparable à celui d’un médecin.

Si parler directement à un rabbin paraît un obstacle insurmontable, il y a d’autres moyens de poser une question. Nous les traiterons dans la prochaine section « comment poser une question à un rabbin ».

Il arrive que des femmes aient peur de « déranger » le rabbin par leurs questions « trop fréquentes », ou parce que leur question serait « trop facile ». C’est une erreur : si une femme n’est pas 100% sûre de la réponse, alors sa question n’est pas trop facile. Il est important de rappeler ici qu’un rabbin veut aider les autres. C’est la raison pour laquelle il est devenu rabbin. Le rabbin sera heureux d’aider à répondre aux questions de halakha aussi souvent que nécessaire.

Dans le cas où une femme n’a pas encore posé de question à un rabbin, ou si elle se trouve dans une situation inédite pour elle, il est conseillé de demander au rabbin si la couleur particulière nécessitera toujours une question à l’avenir, ou s’il est possible d’apprendre à la reconnaître afin de pouvoir l’évaluer seule dans le futur. A force d’expérience, il sera plus aisé à la femme de juger par elle-même si une question est nécessaire ou non.

Une question devra aussi être posée dans le cas où la femme suspecte que la tache ne provient pas d’un saignement utérin ou si elle a d’autres difficultés dans le processus de taharah.

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Copyright © 2008 Deena Zimmerman et Ilana Sober Elzufon. Tous droits réservés.

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